Tu veux vivre de ta plume ? Commence par poser tes fesses. Et tes objectifs !
- 21grame80
- 5 juin
- 6 min de lecture
"Il me reste une grande terreur parce que je vois que tout en moi est prêt pour un travail poétique, que ce travail serait pour moi une solution divine, une entrée réelle dans la vie, alors qu’au bureau je dois, au nom d'une lamentable paperasserie, arracher un morceau de sa chair au corps capable d'un tel bonheur." Kafka, Journal
Tu veux écrire. T’épanouir. Vivre de ta plume et/ou de ton art. Mais ton quotidien c'est surtout un boulot alimentaire et tu te dis que ça flingue ton inspiration ?
Attends deux minutes, j’ai un scoop : ton job n’est pas ton ennemi. Ce qui te plombe, c’est pas ton taf, mais plutôt le fait que tu vis à l’ère des injonctions à la productivité : "Si tu veux vraiment écrire, tu trouveras le temps" ou encore "Plaque ton 9-17 pour enfin vivre ta vie de rêve en vendant un ebook sur internet". Tu sais quoi ? C'EST FAUX ! Tu trouveras juste de la culpabilité, de la fatigue, des (grosses) galères financières et un syndrome de l’imposteur taille XXL (hyper sympa comme starter pack, non ?).
Résultat, c’est le flou artistique dans ta tête ! Parce que tant que tu ne sais pas POURQUOI tu veux écrire, ce que ça VA CHANGER, et à QUEL POINT c’est vital pour toi… tu vas t’éparpiller et rapidement perdre tout plaisir. Tu vas te frustrer. Tu vas poster une citation sur Insta et pleurer dans le RER. Et comme la motivation est basée sur l'humeur, tu as plutôt tout intérêt à miser rapidement sur l'auto-discipline en boostant ton état d'esprit.
Heureusement, ma tasse de thé froid et moi-même avons un plan en 3 points pour travailler ton état d'esprit afin de tenir une carrière créative malgré la dure réalité de la vie, le complot de toto l'algo (spoiler : il n'y en a pas) et tout ce que tu tentes de mettre en place pour faire tenir ce magnifique château de cartes.
🧠 1. Pourquoi tu veux faire ça, au juste ?
Pas de : "parce que j’aime écrire", pas non plus : "parce que j’ai des idées", mais plutôt :
Pourquoi, VRAIMENT ? Et que veux tu attirer en faisant cela ?
Qu’est-ce que tu veux provoquer avec ta plume ? Tu veux être lu·e ? Reconnue ? Toucher ? Guérir ? Inspirer ? Gagner de l’argent ? Quitter ton taf ? Faire hurler ta tribu de copines de fierté ?
👉 Note noir sur blanc ton objectif à court, moyen et long terme.
Par exemple :
Court terme (dans les 3 à 6 mois) : écrire 3 fois par semaine.
Moyen terme (3 à 5 ans) : publier un livre ou une newsletter.
Long terme (au delà de la 5ème année) : vivre à 100 % de mes mots.
Sinon ? Tu restes dans le fantasme. Et tu finiras par dire que “ De toute façon, c’est saturé”.
💥 2. Qu’est-ce que ça va changer dans ta vie si tu y arrives ?
Oui, ta vie à TOI. Pas celle d’un écrivain qui habite Brooklyn avec un chat intelligent qui tire la chasse et mange ses croquettes sans les sortir de la gamelle.
Imagine : tu atteins ton objectif. Tu gagnes assez pour réduire ton temps de travail. Tu es lue. Tu reçois des messages de gens qui pleurent et sont devenus insomniaques à cause de ton livre/art (le rêve, avoue). Tu respires mieux. Tu te sens utile, puissante, fière. Ta famille te regarde comme si t’étais une star du dimanche.
👉 Visualise. Écris. Mets-y des sensations. Le cerveau a besoin de concret pour y croire. Parce que si tu crois pas que c’est possible… Tu ne vas pas te battre. L'étape 2 consiste donc clairement à écrire ce que cela va concrètement apporter dans ta vie de réussir tes objectifs fixés en étape 1.
Et c’est là qu’entre en scène ton job alimentaire : Non, il ne t’empêche pas d’écrire. Il finance ta transition. Il te structure. Il entraîne ta discipline. Et avec le bon état d'esprit, il devient même une zone tampon : le temps où tu construis, en douce, ta vraie vie d’après.
🔥 3. Note l’importance de ce projet sur 10.
Vas-y. Ferme les yeux deux secondes (bon, rouvre-les pour lire la suite, mais tu vois l’idée).
Et demande toi :
Sur une échelle de 1 à 10, combien ce projet compte vraiment pour moi ?
Si tu me sors un 4… Soit t'essaies de m’arnaquer façon débat sur RMC — grande gueule, zéro fond —, soit t’es en burn-out existentiel et faut sérieusement que tu dormes 72 h pour reposer les bases.
Mais si tu penses 8, 9, voire 25 parce que t’as jamais su compter normalement quand t’es passionnée : alors tu ne peux plus le traiter comme un loisir du dimanche après-midi quand il pleut. Ce projet, c’est plus une option. C’est une priorité. Et qui dit priorité ne veut pas dire pression. Ça veut dire plaisir + discipline, main dans la main comme deux potes qui savent que sans l’autre, ça ne tient pas.
Même si t’as un boulot alimentaire (que t’as le droit d’aimer, by the way), même si t’as trois enfants, deux machines à faire tourner, et la libido d’un bulot à 22 h (c'est OKAY, ok ?). Tu peux bosser ton projet 30 minutes par jour, entre deux mails ou pendant que les coquillettes cuisent.
L’important, c’est d’y aller. Régulièrement. Sans drame. Avec joie.
Parce qu’à ce niveau d’importance, tu dois respecter ton projet. Tu dois lui faire de la place, comme tu le ferais pour quelqu’un que t’aimes. Sinon, tu vas continuer à regarder les autres publier, créer, signer, pendant que toi tu restes coincée dans l’attente, les “quand j’aurai le temps” et les “j’suis pas assez…” qui mettent rapidement une fin prématurée à ta carrière créative naissante.
🧩 Back to reality ?
Je vais pas te faire croire que je vis uniquement d’écriture, d’eau fraîche et de likes Insta (depuis plusieurs mois si, MAIS J’ai eu ce que les autres appellent un vrai métier et je compte en reprendre un prochainement). Pas “en attendant mieux”. Pas un entre-deux. Mais la réalité d'un métier qui paie le loyer, les fruits hors saison pour le petit déjeuner de mon adolescente, et parfois même ma sérénité.
Et tu sais quoi ? Je n'en suis pas moins légitime , pas moins autrice, ce n’est pas un frein à mon projet. C’est une base. Une rampe. Pas une impasse !
Ce métier-là m’a appris à organiser mes idées quand j’ai la tête pleine de pensées vagabondes. À écrire sans attendre que la Muse ait terminé sa sieste. À maintenir un rythme, même sans l’inspiration du siècle. À me dire : “J’ai peut-être pas la vie d’un roman, mais j’écris la suite avec méthode.”
Ton métier, quel qu’il soit, n’est pas le rival de ton ambition. Il peut être un terrain d’entraînement à l’endurance, à la régularité, à cette fameuse constance qui sépare les projets qui avancent de ceux qui restent dans le dossier “un jour peut-être”.
Alors non, t’as pas à choisir entre ta sécurité et ton rêve. Tu peux mener les deux avec une bonne playlist et un carnet griffonné à la pause déj.
C’est pas la “réussite” à la sauce LinkedIn, mais c’est la tienne. Et elle avance, pas à pas.
🔥Et si ton projet a besoin d'un nouveau souffle ? j'ai ça sous le coude !
J’ai créé Réveil Créatif pour toi qui écris malgré les journées difficiles, les doutes qui s’invitent sans prévenir, et les imprévus qui chamboulent tout.
C’est une formation de 4 semaines à suivre à ton rythme, sans pression, pour rallumer cette petite flamme qui te pousse à écrire. Tu vas poser ton pourquoi (ce qui te fait vraiment vibrer), ton comment (parce qu’un plan, c’est toujours utile), et ton j’y vais (sinon, ton projet reste coincé dans un tiroir).
Tu vas enfin écrire comme toi, avec ton style et ta personnalité, tout en travaillant sur ce qui bloque : tes blessures, ce fameux syndrome de l’imposteur, la page blanche (le pire ennemi), un peu de méditation pour te recentrer (sans te transformer en moine), et des exercices pratiques pour débloquer tes textes.
Tu as aussi des supports à imprimer, des audios pour t’accompagner quand tu veux, et un certificat à la fin pour te féliciter de ta persévérance.
Pas de promesses miracles, juste un vrai coup de pouce pour avancer, pas à pas, sans stress.
Et un petit secret : en t’inscrivant à la newsletter, tu peux bénéficier d’une belle réduction.
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